Le Grand 8 - Semaine 1

15/08/2020

Final de coupes d'Europe 2019/2020 : Semaine 1

Un come-back estival :

Ukraine et Danemark étaient hôte de ce retour du football. C'était ce mercredi 5 août à 18 heures 55. Copenhague accueillait le champion turc : Istanbul Basaksehir. Le club turc s'est imposé 1-0 à l'aller. Les stambouliotes n'étaient pas à 100%, ils décompressaient de leur fabuleux titre « surprise », et dès la quatrième minute ils encaisseront un premier but avant que ce même joueur en inscrive un second sur pénalty en début de seconde période. Le BB pouvait encore y croire puisqu'un but leur offrirait une place au final 8 mais les danois inscriront 8 minutes après un 3ème but de R. Falk. De l'autre côté, un bien meilleur match avec deux équipes qui avait faim et soif de parcours. Les allemands de Wolfsbourg s'étaient inclinés (2-1) face aux flamboyant ukrano-brésiliens. Et là encore, le club de Donetsk a surclassé les allemands (3-0) surtout de par leur performance sur le terrain, ou l'addition aurait pu être plus salé. Ils ont su mettre intensité mais surtout jouer simple et rapidement avec des enchaînements de passes en une ou deux touches de balles avec des jeux en triangle où ils trouvaient leurs partenaires dans les intervalles. On a pu constater après ce match (une fois de plus) qu'ils étaient favoris pour aller chercher ce titre. Le soir-même avait lieu peut-être le plus grand 1/8ème de finale de cette Europa League : Inter Milan - Getafe (dont le match aller n'avait pas pu se disputer) un match sec sur terrain neutre qu'on dirait quitte ou double. Pour Getafe c'était quitté, puisque c'était leur dernier match dans cette compétition. En revanche, pour l'Internazionale c'était double : une qualification obtenue sans avoir produit de jeu. Et oui, les interistes ont été dominé par les azures qui avaient déjà éliminés l'Ajax. Getafe ne produit jamais un super jeu mais là ils se sont créés beaucoup d'occasions sans jamais trouver le chemin du but, assez frustrant. Les milanais eux, ont eu un très faible nombre d'occasions mais ont su les concrétisés et profiter de l'opportunité. De peu, mais ils se sont qualifiés pour la finale à huit. Manchester United ont quant à eux assurés la qualif' et ce sont remis en jambe contre LASK après avoir gagné l'aller 5-0. Le lendemain, sur un match sec le FC Séville (4ème de Liga) rencontrait l'AS Roma. Une nouvelle fois, un club espagnol a donné une leçon de football, passes, appels de balles, placements, vision du jeu, angles, dribbles, fluidité du jeu : les romains ont appris le football sur ce match. Mais les sévillans plus que dominateurs ont évidemment « giflés » la louve et se sont par la même occasion qualifiés en quart de finale de Ligue Europa ; compétition qu'ils ont gagné à 5 reprises (dont les 3 dernières consécutivement en 2014, 2015, 2016, 2017). Cette même soirée Leverkusen a battu les Rangers 1 à 0 (3-1 à l'aller) ; Bâle a gagné Francfort 1 à 0 après s'être imposé 3-0 en Allemagne en février ; après un match nul en Grèce entre l'Olympiakos et les Wolves, à domicile les anglais ont montré leur bloc solide en n'encaissant aucun but et en réussissant à marquer un but rapidement (pénalty de Jiménez à la huitième minute).

" THE CHAAAMMPIOOONNSS !!! "

LYON EN CHAMPIONS : Le lion rugit !

Vendredi dernier, nous retrouvions la Champions League que nous avions quitté le 26 février 2020. C'est après 4 mois et demi sans jouer que les lyonnais ont retrouvés les terrains contre le Paris Saint-Germain en coupe de la Ligue. Et après 5 mois et demi sans Champions League, les lyonnais la retrouve en position favorable face à la Vieille-Dame contre qui ils s'étaient imposés 1-0 au match aller au Groupama Stadium. Les lyonnais ont été épatants lors de ce match, on a vu pour la seconde fois un trio défensif solide qui a pris l'eau quelques fois, mais la solidarité des joueurs a permis que les uns rattrapent les erreurs des autres. On a vu un superbe milieu de terrain aussi avec le jeune Caqueret en patron qui a étouffé le milieu de terrain adverse de part ses pressings et quelques remontées de balles (et ses coups de reins). Je note d'ailleurs de sa part, une action en fin de match ou il élimine 3 ou 4 juventinis grâce à sa qualité technique. À ses côtés, la pépite lyonnaise Houssem Aouar sort lui aussi un très bon match il a su temporisé quand il le fallait et mettre le coup de reins qui tuait les milieux adverses. Il obtient aussi le penalty lyonnais. Concernant cela, pour revenir sur de début de match ou on a senti la motivation des italiens et qui dominaient les français, ce match avait tout de mauvais au départ puisque les lyonnais ne voyaient pas le ballon. Mais ils ont réussi à prendre le ballon et contre-attaquer, Toko-Ekambi obtient d'ailleurs un corner rapidement. Et c'est là, où l'on a senti le champion d'Italie en titre as serein du tout et même avec beaucoup de craintes je dirai ; c'est ce qui a poussé Bernardeschi à faire cette faute. Memphis (revenant d'une longue blessure de 6 mois) était en forme, première lame du gros pressing lyonnais, une des rampes de lancement des occasions lyonnaises et l'on sentait que la magie ne pouvait venir que de lui ; et ce but culoté montre toute sa classe (panenka sur pénalty). Et comme souvent Anthony Lopes en a sauvé quelques-unes. En face, le club de Turin s'en est remis à Cristiano Ronaldo comme toujours très seul. On l'a vu plein de rage et d'envie de vaincre l'olympique lyonnais en motivant (ou engueulant) ses coéquipiers, il n'y avait rien à faire. Seul Bernardeschi a eu quelques fulgurances notamment sur le côté droit où il élimine 3 lyonnais avant que Marcelo intervienne in extremis. Les lyonnais ont été solide, courageux et solidaires mais surtout je tiens à souligner que malgré leurs piètres performances durant cette saison catastrophique, ils ont peut-être dans le jeu, fait leur plus grand match. Ou, du moins leur plus grande première période avec des jeux en une touche de balles, des passes qui cassent des lignes, des une-deux, des jeux en triangles ou appui-soutien ; on ne voit jamais ca en Ligue 1. Et, comme je l'ai annoncé dans Multiplex, je voyais les gones s'incliner et j'avais dit : « Je ne suis pas sûr que de marquer tôt dans le match soit à l'avantage des lyonnais, puisqu'ils vont forcément mettre le « bus » et, ils finissent souvent par craquer, surtout avec CR7 en face (d'autant plus avec les piques qu'il a reçu d'Aulas). Même si personnellement, je les vois se qualifier après une défaite 2 buts à 1 et ric rac. ». Après ce penalty, la bête [Ronaldo] énervée a marqué un doublé et les lyonnais ont su résister à la venue d'un troisième.

LA CHUTE DU ROI D'ESPAGNE : « Cette défaite est la mienne »

Sans prendre en compte le poids du cœur dans la balance, je ne vois pas un Real Madrid bien plus faible que les cityzens, ils auraient même pu se qualifier : voici mes 3 points pour résumer cela.

  • Un aller cher payé

C'est bien entendu ce qui « plombe » les madrilènes selon moi. Ils sont dominateurs, les mancuniens ont du mal. Mais si habituellement les polémiques arbitrales sont dites en la faveur des merengues, là, ce n'est pas le cas. Une expulsion du capitaine très légère, un penalty presque absent ajoutée à l'efficacité des skyblues et un but de « raccroc », ca donne un match qui tourne à un moment d'un côté, alors qu'il aurait du tourner de l'autre bien avant. S'il on dit que ce match avait été gagné par le Real, ce n'aurait pas été choquant, au contraire. Mais enfin... Coronavirus oblige : le match retour s'est disputé durant ce mois d'août, sans Ramos pour les madrilènes (affaiblis à 10 à l'aller).

  • La Liga est différente

Et oui, bien que la Premier League reste un superbe championnat ; de la qualité, de l'intensité, de la justesse tactique : en veux-tu en voilà ! Mais le championnat espagnol est un football différent, une pression et importance différente, et bien qu'on ait vu des courses au titres affolantes en Angleterre ; je reste persuadé qu'il y a plus de concurrences en Espagne. Parenthèse fermée, cela reste mon avis, mais on ne peut nier que la fin de saison des deux clubs a été différente. Pas officiellement, mais au restart les anglais savaient avoir perdu le titre face aux reds de Liverpool. En revanche, la Casa Blanca était en ballotage défavorable dans la course au titre face au FC Barcelone. Manchester City a abordé ses matchs comme une préparation tandis que pour le Real Madrid ces matchs étaient de compétition et il fallait les gagner. Le Real a atteint l'objectif suprême : cette 34ème Liga, ils se sont battus pour cela et ont été fatigués par ces 11 matchs. Leur pic de forme était passé, le pic de forme du club d'Outre-Manche arrivait.

  • Varane à l'image du match

Je ne veux pas tout remettre en cause chez ce joueur. Mais, ce que je vais dire là, je le dis depuis longtemps (bien avant que j'aie ce blog). Varane est un bon défenseur qui a eu la chance que Ramos mette la lumière sur lui durant sa carrière ; Ramos illumine ses coéquipiers (voir en-dessous). Varane est un joueur perdu sans Ramos et oui, sans lui, au Real, c'est un mauvais défenseur. Même à ses côtés (notamment en 2018) il a fait beaucoup d'erreurs cachés par les performances collectives. Vendredi soir, il a fait cette première erreur sous la pression de Jesus qui a coûté le but aux madrilènes, ça arrive. Mais, cette erreur lui fait perdre confiance et tout le match même au-delà des buts il avait peur et jouait comme un débutant quand Gabriel Jesus était proche (et ça le jeune brésilien l'a compris très vite et en a joué). Je ne vais pas plus accablé le français, car un collectif a défailli. Dès le début du match, les joueurs à la tunique blanche (rose en l'occurrence) étaient dans la crainte et freinés par le pressing de ses adversaires ; ils ont fait une passe à dix durant (à la louche) environ 2 à 3 minutes je pense. Ils ont joué avec le feu et l'on a senti par la suite qu'ils étaient dépassés, à chaque entrée des joueurs des skyblues dans leurs 30 mètres, ils étaient paniqués et se faisaient éliminer. Mais, Karim Benzema le sauveur égalise de la tête et donne un second souffle à son équipe. Après à voir marquer ce but, le Real Madrid a peu à peu pris la main sur le match, mais manquait d'armes offensives avec Hazard et Rodrygo fantomatiques. Lors de l'entame de la seconde période avec l'entrée d'Asensio, j'ai senti que le Real pouvait le faire, en face les joueurs de City semblaient empruntés physiquement. Une fois de plus (une fois à l'aller avec son but, une seconde en début de match avec son pressing sur Varane) Jesus a blessé le Real et cette fois tué en inscrivant un but. Le Real pouvait encore le faire, mais Ronaldo n'est plus là, Ramos suspendu et bien d'autres manquent. Les joueurs n'avaient pas cette rage, cette envie que Ronaldo dégageait au même moment contre les Lyonnais, et personne n'était là pour les motiver, les pousser dans leurs retranchements. Ils étaient neutralisés. Je pense que c'est ce soir-là, où l'on a le plus vu le manque du quintuple ballon d'or et où l'on a le plus ressenti cette peur s'exprimée sur l'après-Ramos.

Mais en Angleterre, ils ont su jouer leur match sans être flamboyant, sans Aguero et en comptant sur leurs 3 atouts principaux : De Bruyne, Jesus, Sterling. Un milieu solide qui les a fait gagner ce match (et utiliser la faiblesse énorme de Casemiro sur ce retour).

À LA MERCI DU MESSI : L'argentin qui tue le Napoli

Les deux équipes qui restent sur une saison pour l'instant en échec et cette Ligue des Champions est l'occasion de la sauver. Le match débute avec une forte domination napolitaine illustrée par la frappe de Mertens qui meurt sur le poteau de Ter-Stegen. Et encore une fois la VAR a fait des siennes : une nouvelle fois en trois points.

  • VIDEO : Clément Lenglet qui marque de la tête sur un corner de Rakitic sur la première occasion barcelonaise du match. De nombreuses « poussettes » dans la surface font que le but aurait pu être annulé ou au moins vérifié par la VAR, ce n'est pas le cas.

Après avoir marqué ce but, c'est la puce argentine qui fait un sprint, un slalom entre les joueurs du SSC Naples, il tombe et se relève avant de frapper le ballon du pied gauche qui finira dans le petit filet opposé

  • ASSISTANT : Frappe de Suarez repoussée par Ospina. Le ballon revient dans les pieds de De Jong qui d'un extérieur du pied offrira un ballon déposé sur un plateau d'argent à La Pulga qui éliminera son défenseur d'un contrôle poitrine avant d'envoyer le ballon à destination du filet du gardien napolitain.
  • REFEREE : Messi encore, alors que Koulibaly avait le ballon, Messi mais son pied pour défendre, le colosse sénégalais ne le voit pas et frappe sa jambe en voulant faire une transversale. L'arbitre estime qu'il pouvait l'éviter enfin que Messi avait pris possession du ballon à ce moment et siffle pénalty. Suarez le transformera.

Beaucoup de litiges arbitraux dans ce match où le Napoli dominait jusqu'à qu'ils encaissent ce premier but et surtout le second, ils pouvaient se relancer si le but de Milik avait été accepté en plus du penalty. Mais même après ce penalty, les catalans ont gardé la main sur ce match et ont su le gérer et garder le résultat, synonyme de qualification.

LE REVERS DE LA CLAQUE : Des blues déjà sur la saison suivante...

Le Bayern Munich qui s'était imposé 3 à 0 au match aller, à Londres. Ce match retour n'avait donc guère d'enjeux, et pourtant. En bavière, l'équipe munichoise a fait un peu de turn-over et s'est imposé par 4 buts à 1 là encore. Sur la double-confrontation, ils leur ont fait une démonstration de puissance face à laquelle les londoniens étaient justement impuissants. Mia san mia ! Les anglais ont pris une claque au match aller et ont seulement pris le revers de cette claque. Les bavarois tout comme depuis le restart en Bundesliga se sont montré comme des favoris pour soulever une 6ème coupe aux grandes oreilles. 


La semaine 2 avec les 1/4 de finales de l'Europa League et de la Champions League sortira très bientôt...

Maxence

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